Au Fil de l'Ourcq - Exposition L'Éveillé 2018


Association pour la mise en valeur
du Patrimoine naturel, historique et culturel
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Projet d'exposition
Charles Stanislas L'ÉVEILLÉ (1772-1833)

Les origines du projet

Un projet est en cours de finalisation pour une exposition, à l'occasion de la semaine de la science, en octobre 2018.

C'est à la suite de la publication sur le site Internet de Au fil de l'Ourcq de la biographie de Charles Stanislas L'ÉVEILLÉ, découvert lors de l'inventaire des tombes remarquables du vieux cimetière, que se sont fait connaître les descendants de plusieurs branches de la famille L'ÉVEILLÉ, une famille qui a conservé une mémoire pratiquement intacte de leur ancêtre.

Sa formation

Stanislas L'ÉVEILLÉ est un meldois d'adoption. Issu d'une famille d'artisans d'art, il est né à Paris le 4 février 1772.
Il s'est formé à l'école des Ponts et Chaussées, fondée en 1747, qui fut marquée jusqu'en 1794 par la personnalité de son directeur Jean-Rodolphe PERRONET, à la fois ingénieur, administrateur talentueux et érudit participant à l'encyclopédie de d'Alembert et Diderot.

Son œuvre

Sa carrière commence par un voyage en Turquie.
De retour en France, son zèle est partout remarqué : à Perpignan d'abord, quand il construit une première passerelle suspendue en fer, puis à Caen par des expositions de dessins et d'huiles sur toile ou par la construction d'un cirque, et enfin à Meaux où il s'installe dès l'an 11 (1802), désigné par Pierre-Simon GIRARD, ingénieur en chef du canal de l'Ourcq, pour lever les plans du canal de Lisy à Claye et être responsable de la construction des boucles de l'Ourcq à Meaux.
On ajoutera qu'à Meaux, en dehors des difficultés rencontrées pour stabiliser le canal sur les bords des coteaux, il est à l'origine de plusieurs rapports sur les restaurations ou projets d'aménagement urbain de Meaux aussi bien sur la question de la restauration des hospices de Meaux avant la décision en 1845 de construire l'hôpital à Saint-Faron que sur les promenades de la ville de cette époque, les devis de restaurations des anciens hospices... Il est même élu conseiller municipal jusqu'à sa disparition en 1833 à l'âge de 61 ans.

Un meldois d'adoption

Charles Stanislas installé à Meaux à partir de 1802, se marie le 23 vendémiaire an 14 avec la fille d'un maître en chirurgie et accoucheur de l'hôpital de Meaux, Geneviève Suzanne Alexandrine VALLÉE née le 23 juin 1782 à Meaux.
Un premier garçon Paul naitra le 24 avril 1806. Devenu ingénieur, il s'installe à Brest.
Un deuxième fils Charles naîtra le 25 juin 1807. C'est lui qui établit la concession de la famille Léveillé à Meaux. Il décède le 6 mars 1836, à l'âge de 29 ans.
À l'âge de 61 ans, Charles Stanislas L'ÉVEILLÉ meurt à Meaux rue des Fusiliers (quartier du Marché prés du canal de Cornillon).

Contenu de l'exposition et publication possible

L'exposition comporterait ses rapports, comptes-rendus, ses correspondances administratives ainsi que des manuscrits ou des articles plus personnels.
Son étude du tracé des perspectives dans l'architecture, qui a longtemps fait référence dans les écoles d'architecture pourrait aussi y trouver sa place, aux cotés de d'essins d'ingénieur architecte et des ses tableaux de peinture de style romantique et méditérranéen. Certains de ses tableaux pourraient compléter la présentation organisée en août autour d'une aquarelle d'Eugène DELACROIX au musée BOSSUET.
Le fonds de l'exposition serait constitué d'archives familiales pour les manuscrits et documents iconographiques transmis par ses descendants des 5e et 6e générations, qui ont gardé toute la mémoire de cet ingénieur, ainsi que des documents issus des archives du service des canaux de la Mairie de Paris ou des Archives Nationales, du Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée à Marseille (MUCEM)
Ce projet pourrait voir le jour en collaboration avec les services de la Mairie de Meaux, le musée Bossuet, le soutien des associations Au fil de l'Ourcq et Société d'Histoire de Meaux.
Cette collaboration et cette synergie permettraient la publication du catalogue de cette exposition originale et viendraient compléter la restauration en cours des concessions de la famille L'Éveillé au vieux cimetière de Meaux : quatre croix de fer, pour l'ingénieur, ses deux fils Paul et Charles, ingénieur pour l'un et receveur des Douanes pour l'autre, et sa femme, Suzanne VALLÉE, fille d'un chirurgien de l'hôpital de Meaux.